La respiration est un processus essentiel pour la vie des cellules et des tissus du corps humain.
Elle permet la transformation, avec l’alimentation, des nutriments pour venir nous fournir en énergie nécessaire au bon fonctionnement de notre corps.
Au delà de son importance physiologique, le souffle est une véritable outil pour améliorer notre bien-être, et nos performances, à condition de savoir le maitriser bien sûr !
Réguler ses émotions grâce à la respiration
La respiration est une fonction à la fois volontaire et involontaire. C’est la seule fonction du système nerveux autonome que l’on peut commander. Par la respiration, on peut régir le système nerveux autonome qui régule de nombreuses fonctions automatiques comme le rythme cardiaque et la digestion.
Si je vous demande de faire baisser votre rythme cardiaque, ou de mettre en route votre digestion, vous risquez de vous sentir totalement incapable de le faire.
Mais si je vous montre une technique respiratoire pour arriver à cet objectif, vous n’aurez aucun mal à la réaliser et donc à ralentir votre cœur et faire marcher votre intestin à plein régime.
De la même façon, si vous êtes en pleine crise de panique et que je vous dis de vous calmer, rien n’en sortira, en revanche si je vous fais respirer d’une certaine façon pendant cinq minutes, vous allez retrouver la tranquillité.
Voilà pourquoi le souffle est un super-pouvoir.
Il aide à commander Le système nerveux autonome, dont nous sommes totalement dépendants, car notre corps suit ses directives au pied de la lettre.
Nos émotions, nos pensées, notre engagement social, notre tonus musculaire, notre capacité à guérir, à être concentrés, à créer dépendent de lui. Alors, on reprend le pouvoir?
Le cycle de la respiration
Savez-vous combien de phases a la respiration ? Deux ?
L’inspiration et l’expiration ? Oui et non.
En fait il y a deux phases à l’inspiration, et deux phases à l’expiration, néanmoins on ne les utilise pas toujours.
Les deux phases d’entrée d’air sont : l’inspiration et la retenue les poumons pleins.
Les deux phases de sortie d’air sont : l’expiration et la retenue les poumons vides. Enfin partiellement vides. Car ils ne sont jamais totalement vidés.
À la fin d’une expiration, nous avons toujours ce qui est appelé un volume résiduel.
Lorsque les poumons sont pleins, c’est le système nerveux sympathique qui prend la main, lorsqu’ils sont vides, c’est le système parasympathique. Et de façon très raccourcie, le stress et l’énergie c’est côté sympathique, le calme et la relaxation c’est côté parasympathique.
L’inspiration active le système nerveux sympathique, alors que l’expiration déclenche le système parasympathique.
Autrement dit, si vous avez un coup de pression et que vous manquez d’air, ce n’est pas essayer d’inspirer plus qui va vous soulager, mais au contraire, d’expirer longuement.
Et c’est la même chose quand vous retenez votre souffle !
Ainsi, les exercices de respiration qui prévoient la retenue du souffle les poumons vides ou les poumons pleins n’ont pas du tout les mêmes effets.
S'il vous plaît, respirez par le nez !
En respirant par le nez, nous activons notre système nerveux parasympathique, ce qui nous aide à nous détendre, à ralentir notre rythme cardiaque et notre rythme respiratoire.
La respiration nasale active le nerf vague et le système nerveux parasympathique, qui est associé à des fonctions corporelles de repos, de récupération et de régulation des organes internes.
Cette stimulation favorise la relaxation, la digestion, la régulation de la fréquence cardiaque et la gestion du stress, contribuant ainsi à un état de calme et de bien-être.
Respirer par le nez permet de réduire le volume inhalé, pour l’amélioration de la santé en permettant la réduction de l'hyperventilation.
Respirer par le nez permet une meilleure distribution de l'oxygène : les voies nasales contiennent des structures appelées cornets, qui augmentent la surface de contact entre l'air et les muqueuses, favorisant ainsi une absorption plus efficace de l'oxygène.
De plus, le nez produit de l'oxyde nitrique, une molécule qui dilate les vaisseaux sanguins et facilite la circulation sanguine et l'oxygénation des tissus.
Votre bas du visage s'effondre?
Lorsqu’on respire par la bouche, notre langue vient s’appuyer contre le plancher de la bouche, contrairement à la respiration nasale lors de laquelle la langue demeure en position de « repos ». Il est important de savoir que la langue est l’un des muscles les plus puissants de notre corps. Ainsi, son impact sur le développement de la bouche est considérable.
Lorsque la posture de la langue n’est pas adéquate, à cause de la respiration buccale, cela peut entrainer un mauvais développement du palais et du maxillaire (mâchoire du haut). En effet, cela peut causer un sous-développement du palais, ce qui peut être à l’origine d’un manque d’espace sur la mâchoire du haut pour que toute la dentition se développe normalement et une congestion nasale due au rétrécissement.
Dans certains cas, la respiration buccale peut être à l’origine de malocclusion, un mauvais développement des mâchoires et des conséquences esthétiques au niveau du bas du visage.
.Mais aussi
Fatigue : la respiration buccale empêche de tomber dans un sommeil profond.
Cernes bleutés : moins bonne oxygénation dans la région du nez, se traduisant par une coloration bleutée près des sinus, sous les yeux.
Accumulation de bave sur l’oreiller
Déshydratation pendant la nuit et au réveil
Anecdote rigolote
Un médecin allemand du nom de Richard Kayser avait constaté sur ses patients que les tissus qui tapissaient l’une des deux narines semblaient soudain se congestionner et se fermer, pendant que l’autre s’ouvrait. Puis, au bout de 30 minutes à 4 heures, les narines alternaient, de façon cyclique. Il s’avère en effet que l’intérieur du nez est tapissé de tissu érectile, tout à fait similaire à la chair qui constitue le pénis, le clitoris ou les tétons. Oui, nous avons des érections nasales.
Certains pensaient que cette alternance nous incitait à changer de côté pendant notre sommeil (on respire mieux par la narine du dessus), ce qui permettait d’éviter les escarres, d’autres avançaient que cela protégeait le nez des infections et des allergies, tandis que d’autres encore affirmaient que cela améliorait l’odorat. Quand le nez est infecté, le cycle nasal est plus prononcé, et l’alternance, plus rapide...
Quelques astuces
RESPIRATION CONTRE L'ANXIETE
Des milliers de pratiquants de cette méthode et de nombreux médecins chercheurs affirment qu’il n’y a rien de mieux pour prévenir les crises d’asthme et les crises d’anxiété.
Inspirez par le nez en 4 ou 5 temps, et faites une rétention à vide pendant le double du temps de votre inspiration
Par exemple, si votre inspi est de 5 secondes secondes, la mini-rétention sera de 10 secondes.
Répétez LE 3 fois 5 mns par jour.
Régler une alarme tout au long de la journée, peut vous aider à pratiquer régulièrement.
ET POUR LES SPORTIFS : RESPIRATION POUR AMELIORER VOS PERFORMANCES
Marchez ou courez pendant 1 minute en respirant normalement par le nez. Expirez et pincez-vous le nez en continuant d’avancer au même rythme. Quand la fringale d’air se fait sentir, libérez le nez et respirez tout doucement, environ la moitié de votre volume habituel, pendant 10 à 15 secondes. Reprenez une respiration normale pendant 30 secondes. Répétez tout le cycle 10 fois.
Pour aller plus loin...
Une matinée de conférence, ou bien 3 jours de formations pour tout apprendre sur ce super pouvoir à porté de nez, c'est au Malabar que ça se passe.
Respirez, vous êtes au MalabarPrincess!